Nicolas était en rhéto (la Terminale en Belgique) et avait 17 ans quand il a commencé à se préparer comme volontaire. De retour, il donne des échos de son volontariat.

Un très grand merci pour l’accueil de votre communauté et de la population. Jamais je n’oublierai l’ouverture du peuple chilien. Je devine la patience que mon accueil comme Belge a demandé. J’aime beaucoup ce pays, c’est un pays très différent du mien ; pour vivre une expérience riche il m’a fallu changer mes habitudes. Le Chili est un pays plein de surprises, si grand, si varié. Je suis heureux d’avoir pu découvrir le Nord du Chili. J’ai l’impression que c’est la région du Chili où se mélangent le plus les différentes communautés, c’est ce mélange de différentes cultures qui font la richesse du Chili.

Je suis heureux des projets que j’ai pu y mener, notamment mon travail à Don Orione. C’était mon premier contact avec des personnes porteuses d’un handicap mental. J’ai beaucoup aimé. Au retour, sœur Claude m’a demandé si cela me dirait de travailler comme volontaire en Belgique auprès de personnes porteuses d’un handicap mental, mais je crois que pour le moment je n’aurai pas le temps avec mes études.
J’ai aussi beaucoup aimé le groupe de jeunes en pastorale, et les activités que nous y avons menées.

J’ai été enchanté par le travail au Pablo, avec les enfants qui étaient si motivés.

J’ai aussi rencontré beaucoup de personnes de grande valeur, en premier les sœurs du Sacré-Cœur de Antofagasta et de Santiago, mais aussi beaucoup d’autres personnes, que je ne pourrais nommer toutes ici.

Ma famille d’accueil était très différente des familles de Belgique. C’était pour moi un changement total. Parmi les réfugiés boliviens j’avais un peu l’impression d’être un étranger, cela fait partie de l’expérience.
Je voudrais aussi partager sur le plan religieux. Je suis croyant mais je fréquente très peu l’église en Belgique. Je ne me sens pas très à l’aise avec les traditions anciennes, et j’essaye de vivre ma foi dans les activités de tous les jours. Mais j’aime et j’admire les personnes qui sont toujours au service de Dieu.

En résumé, j’ai beaucoup aimé l’expérience vécue au Chili, même si j’ai l’impression que je n’ai pas eu le temps de bien tout connaître. Aujourd’hui ce séjour me paraît bien court. Je crois que je n’ai pas terminé de découvrir cette partie du monde, et mon cœur me dit que je reviendrai un jour dans ce pays…

Nicolas, 18 ans (un diaporama arrivera plus tard !)