Anne Charlotte est partie en Indonésie, à Jakarta.
Au milieu de la jungle citadine des voitures et des motos de Jakarta se trouve la maison des sœurs dans laquelle vivent Sr. Teresa, Sr. Nata et deux novices indonésiennes, Yuta et Netris. Durant ce volontariat j’ai principalement aidé les sœurs à l’école maternelle qui est gratuite pour les familles les plus pauvres du quartier. Même si au début la barrière de la langue rendait la communication avec les enfants compliquée, très vite un contact qui alla au-delà des mots se créa. J’ai découvert la magie (mais aussi parfois la difficulté) de pouvoir communiquer à partir de regards, de sourires et de gestes. J’ai vécu des moments très forts auprès d’eux, ils m’ont plus d’une fois impressionnés par leur capacité à tirer de la joie de situations difficiles, par leur volonté de prier tous les matins tous ensembles qu’ils soient musulmans ou chrétiens.
L’importance de la foi dans la vie de ces familles indonésiennes m’a également beaucoup touché et j’ai également pris conscience de l’importance que celle-ci a dans ma vie quotidienne. J’ai réappris à affirmer ma foi, à dire haut et fort que oui je suis catholique et fière de l’être, à revendiquer ma religion pour la rendre plus vivante.
Je n’oublierai jamais ces accueils partout où nous allions, avec une pensée toute particulière pour l’île de Flores et le village de Mbata. Je n’oublierai jamais ce dévouement avec laquelle les religieuses et les prêtres rencontrés agissent, cette vocation qui résonne en eux et qu’ils mettent en action tous les jours. Ce volontariat a renforcé mon désir de, moi aussi, me mettre au service des autres et de m’engager quotidiennement pour eux.