Le lieu de mon volontariat local partirici, Saint-Hugues, est un lieu d’accueil qui s’inscrit dans une démarche écologique. J’ai beaucoup aimé cette approche. Ici, j’ai rapidement rencontré les habitués du jardin. En effet, certaines personnes proches de Biviers et aussi venant d’un peu plus loin ont l’habitude de venir régulièrement (certains jours du mois, et lors de cessions d’une semaine consacrées uniquement aux travaux du jardins) pour participer à ce type d’engagement. Travaillant moi-même la plupart du temps dans le jardin, c’est auprès de ces personnes que j’ai pu premièrement trouver ma place dans ce lieu. Il y a également eu Vincent, le responsable du jardin, avec qui j’ai pu participer chaque jour au développement et à la création d’ un jardin aromatique. Toute notre équipe a également construit un muret de pierre, ce qui nous a demandé de la patience et de la volonté. J’ai également pu rencontrer les quelques réfugiés qui séjournaient là-bas, avec lesquels j’ai partagé quelques repas et de beaux moments de jeux. Le lien avec eux s’est renforcé au fil des visites et lorsqu’ils venaient nous aider dans le jardin.
Cette expérience m’a apporté beaucoup de connaissances pratiques liées aux plantes, ce qui je le sais me sera toujours utile et qui correspondait à un de mes objectifs de voyage. J’ai également pu apprendre à mieux me connaître au travers les regards et les critiques positives et négatives que j’ai pu recevoir des diverses personnes rencontrées dans ce lieu. Ma rencontre avec les personnes réfugiées m’a quant à elle montré qu’il faut apprendre à prendre du recul sur l’idée qu’on se fait de notre rôle vis-à-vis d’eux et m’a fait prendre conscience que parfois le simple fait de passer du temps avec eux pour jouer ou manger suffisait à donner du sens à ma présence, et pouvait être aussi riche qu’une aide pratique à leur donner.